ALFONS ET LA BRANCHE ALLEMANDE

La Famille SCHAEFFER vue du coté allemand (Branche de Bergisch-Gladbach)

Par Alfons Ralf Hamacher Version du 14 mars 2011

Préambule

J’ai composé cette chronique familiale en 1979 pour le 75ème anniversaire de ma mère Maria Michaele (Maja) HAMACHER née SCHAEFFER et fille d’Alfons SCHAEFFER.

Les détails provenaient de beaucoup de documents et photos des archives de mon grand- père Alfons SCHAEFFER et surtout de ce que me dirent à plusieurs reprises ma grand-mère Elisabeth SCHAEFFER et ma mère. 

Je suis ravi de pouvoir contribuer à la rédaction de la Saga de la famille SCHAEFFER qui a été initiée par mon cousin Guy PEIROTES.

Que le lecteur trouvant des détails inexacts m’en informe et les considère comme une sorte de « liberté poétique ».

 

 

Les SCHAEFFER sont originaires d’Alsace. Tous les ancêtres que nous avons pu retrouver étaient des agriculteurs. Dans la limite des documents généalogiques dont nous disposons, il existe des photographies de tous les aïeux de sexe masculin de cette branche.

Commençons par Andreas SCHAEFFER qui est représenté avec sa femme Magdelen LAAS, ici sur deux photos, une en pleine force de l’âge vers 1860, l’autre vers la fin de sa vie. À l’occasion de fêtes, les fermières se faisaient photographier, vêtues du costume folklorique alsacien typique. Il existe également une photographie de la ferme de la famille des SCHAEFFER en Alsace. Elle existe encore mais n'appartient plus à la famille. Les paysans alsaciens vivaient essentiellement de l'élevage et de la culture du houblon, nécessaire à la production des brasseries strasbourgeoises. Le tabac alsacien était également connu, ainsi que l'eau de vie. La distillation de cette dernière exigeait d’être en possession de licences qui passaient de père en fils. À la lumière de cette famille SCHAEFFER qui de temps immémorial est originaire de Reichstett, banlieue strasbourgeoise, nous pouvons suivre le destin des populations alsaciennes vivant à proximité des frontières. Suite à la victoire de l’Allemagne dans la guerre de 1870/71, l'Alsace est repassée du côté allemand. L'agriculture alsacienne s’est alors très bien développée : en effet, les agriculteurs de cette région située géographiquement très au sud, pouvaient vendre leurs produits en Allemagne beaucoup plus tôt dans l’année que des agriculteurs d’autres régions allemandes, et à des prix plus élevés. La génération née entre 1871 et 1918 parlait le patois alsacien « Elsässer Ditsch » dans le langage familier, l'allemand en langue officielle, et ne parlait plus que très rarement français, tandis que la génération précédente ne parlait presque que français et le patois « Elsässer Ditsch ».

 

 

 

Le fils d’Andreas, Michael SCHAEFFER, fut fait prisonnier de guerre à Metz en 1871 par les allemands en tant que militaire français.

 

Il ressentait plus d’affinité avec le mode de vie français et préférait parler français, même s’il possédait bien la langue allemande. Il avait un frère, qui avait trois fils : l’un d'eux devint chirurgien strasbourgeois, l’autre vétérinaire et le troisième pharmacien. Tous les trois avaient fait leurs études à l'université de Strasbourg, en même temps que notre grand-père Alfons SCHAEFFER. À cette époque, l’Alsace était redevenue allemande, ce qui explique que cette génération était davantage tournée vers l’Allemagne, ne serait ce que pour des raisons linguistiques. Il eut quatre enfants : Théodore, Alfons (notre grand-père), Célestine et Xavier.

Célestine épousa l’agriculteur Diebolt, vivant à Reichstett. Ils eurent cinq enfants : quatre fils et une fille Lidvine, qui épousa un banquier strasbourgeois. Leur fils Pierre est enseignant ; il nous a rendu visite à Bergisch-Gladbach. Les quatre fils ont quitté l'Alsace très tôt, mais sont plus tard tous revenus à Reichstett. Ce destin était typique pour les alsaciens : à un âge certain, ils reviennent tous en Alsace, ils ont leurs amis en commun, ils ont des différents entre eux, mais ne peuvent pas se séparer les uns des autres, ni rester éloignés de leur région natale.

Xavier était agriculteur et exploitait la ferme voisine des SCHAEFFER. Sa passion était la course de chevaux, mais il ne faisait pas que parier. Il avait toujours quelques pur-sangs, qu'il faisait participer à de petites courses en France. Si l'on connaît le naturel enthousiaste des alsaciens, et particulièrement la vivacité, la joie de vivre et la réceptivité des SCHAEFFER, on peut s'imaginer de quelle façon le clan familial assistait aux courses tous les dimanches pour le soutenir et célébrait ensuite tous ensemble et longuement les victoires et les classements des chevaux. Xavier et sa femme Emilie avaient un fils et quatre filles : Lucien, Marie, Victorine, Alice et Germaine.

Germaine épousa Marcel Peirotes. Leurs fils Yves et Guy sont liés d’amitié avec Alfons HAMACHER et sa famille depuis 1952.

Marie épousa un riche bijoutier de New-York.

Victorine épousa le boucher le mieux situé du village. À force de travailler dur, ils ont pu faire construire un hôtel restaurant à la sortie du village de Reichstett

La tradition agricole de la famille a été assurée seulement par Alice qui épousa un agriculteur de Reichstett.

En se mariant, Lucien entra dans une famille possédant une grosse exploitation agricole en Haute- Marne. À côté de son activité agricole traditionnelle, il avait hérité de son père la passion pour les chevaux de course. La ferme comprenait aussi une magnifique écurie et des jockeys. Lucien réussit à remettre sur pied l'exploitation, qui avait beaucoup souffert pendant la première guerre mondiale. Il réussit à constituer un solide patrimoine, qui lui permit de partir en retraite dès l’âge de 50 ans.

Le deuxième fils de Michael SCHAEFFER s’appelait Alfons Josef. Alors qu’il allait pieds nus à l'école primaire - ce qui était courant à cette époque -, il ne pouvait pas s'imaginer qu'il allait devenir un modèle pour les générations à venir. Son zèle et son désir d’apprendre avaient attiré l’attention des professeurs qui conseillèrent à ses parents de lui faire poursuivre ses études au lycée. Cela était exceptionnel pour l’époque mais surtout pour les agriculteurs de Reichstett. Ainsi notre grand-père se rendait à pied au lycée de Strasbourg, se levant - été comme hiver - à quatre heures du matin pour y être à huit heures. Mais de toute évidence, ses efforts ne lui ont pas nui, puisqu’il a passé le baccalauréat avec succès, de telle sorte que ses professeurs conseillèrent à ses parents de le laisser poursuivre des études. À l’époque, il n’existait pas de bourses d’études ou d’aides financières, ce qui signifia une charge financière importante pour sa famille, ce que ses parents étaient volontiers prêts à accepter, vu le talent de leur fils Alfons. Il alla alors habiter à Strasbourg chez son oncle Fernand SCHAEFFER. Comme celui-ci était enseignant, on comprend facilement qu’Alfons décida de faire des études de philologie ancienne. Pour clore ses études, il passa son doctorat. On raconte que ses connaissances approfondies lui permettaient de s'entretenir couramment en latin et en grec avec des ecclésiastiques. Il travailla tout d’abord comme précepteur dans la famille von Puttkammer. Ensuite il devint fonctionnaire en tant qu'enseignant au lycée de Viersen. Un de ses élèves était Max SCHNÜTGEN (le fameux oncle Max dont nous allons reparler plus tard).

 

Lors de festivités officielles auxquelles il fallait se rendre à l’époque, il fit connaissance du cercle réduit des personnes appartenant à la couche sociale élevée de Viersen et noua des contacts avec les familles du monde des affaires de Viersen. Par l’intermédiaire de son élève Max, il connut toute la famille SCHNÜTGEN, ainsi que sa future épouse Elisabeth SCHNÜTGEN. La jeune femme était très bien préparée à ce cercle mondain, car elle était allée pendant dix ans dans un pensionnat pour jeunes filles de la société.

 

 

Ils fondèrent une famille, en dépit de multiples résistances dues au fait qu’on était en présence de deux personnes de naturel très différent, issues de familles aux styles de vie et aux caractères des plus variés. Elisabeth représentait la haute bourgeoisie, exceptionnellement fière et sûre d’elle-même, alors qu’Alfons représentait la classe des agriculteurs indépendants d’Alsace, en grande partie sans préjugés, ouverts et bon-vivants. Les fiançailles, parfaitement organisées, furent célébrées en grande pompe le jour de la sainte Elisabeth, tandis que le mariage eut lieu le 6 août 1903 dans la plus stricte intimité, suite à la mort du père d'Elisabeth, Robert, décédé des suites d’un infarctus au mois de juin. Le jeune couple déménagea dans une grande villa appartenant à la famille SCHNÜTGEN, située sur la place de l'église. En juillet 1904, leur fille ainée, Maria Michaele vit le jour à Viersen même. Peu de temps après, Alfons - qui avait alors 28 ans - obtint le poste de directeur du nouveau lycée qui était alors en plein développement à Bergisch-Gladbach, ce qui faisait de lui le plus jeune directeur de lycée en Allemagne. L'école même était encore installée dans une maison communale et le bureau du jeune directeur à la marie. À l'époque, Bergisch-Gladbach était encore une ville très rurale avec des fermes à élevage à proximité de la mairie. On peut mentionner les futurs restaurants "Am Waatsack", "Der lustige Dreck" et "Hexeköbes" qui étaient alors encore des fermes.

L'industrie traditionnelle de Bergisch-Gladbach était la fabrication de papier, qui puisait l’eau nécessaire à son fonctionnement dans la petite rivière "Strunder Bach". La population, alors majoritairement paysanne, qui s’orientait de plus en plus vers le commerce de détail, était uniquement catholique.

Les industriels en pleine ascension étaient, eux, plutôt protestants.

Ni la maison "Am Mühlenberg 9", ni la vie sociale de la petite ville ne pouvaient satisfaire les exigences de la jeune mariée. Par exemple, pour les réunions auxquelles les femmes s’invitaient à prendre le café, on envoyait une bonne pour aller acheter un gâteau à Cologne qui serait représentatif de ce rang social, car rien ne lui convenait sur place. Il va de soit que les jeunes de la haute société restaient entre eux. Ainsi, les jeunes filles de cette société avaient un professeur de danse privé.

La deuxième fille Hilde naquit en 1907.

Le lycée fut inauguré en 1914 sous l'égide d’Alfons SCHAEFFER et est resté inchangé jusqu'à sa rénovation après la deuxième guerre mondiale. Au moment de l'inauguration, l'école ne comptait que 120 lycéens, ce qui permettait de dispenser un enseignement très individuel. Au vu du grand nombre d’écoliers que Bergisch-Gladbach compte aujourd’hui, on constate que Gladbach était non seulement une très petite localité, mais aussi qu’un nombre assez réduit de lycéens appartenait aux couches supérieures de la société. Vu les écarts sociaux, il était pratiquement impossible d’entretenir des contacts avec les couches dites moyennes et inférieures de la société. On achetait ses vêtements en provenance de Berlin, les chapeaux venaient de Krefeld. Deux fois par mois, un domestique venait de Viersen pour contrôler les stocks entre autres dans le cellier et pour les renouveler. Bien entendu, la maison comptait une blanchisseuse, une femme de ménage et des femmes livraient les œufs à domicile. Bien que catholique et rencontrant donc quelques difficultés dans la couche supérieure de la société protestante de Bergisch-Gladbach, Dr. Alfons SCHAEFFER était très apprécié pour son humour, son caractère obligeant et son naturel simple. Il était le bienvenu au club de société "Erholung" dans lequel il avait installé une bibliothèque, ce qui en avait ravivé la fréquentation.

Cette vie idyllique prit fin subitement lorsque la première guerre mondiale éclata en 1914. Dès le premier jour de cette guerre, le lieutenant de réserve Alfons SCHAEFFER partit avec les troupes allemandes en direction du Luxembourg. Il fut logé dans une grande ferme près du château du Duché. En tant qu’officier de cavalerie il participa à des sorties de chasse, ce qui est documenté par des photographies dont nous sommes en possession. Quelques temps plus tard, il fut envoyé sur le front occidental, où il participa à quelques batailles. Outre quelques douleurs néphrétiques dont il soufra, il ne fut pas blessé à la guerre.

Après la capitulation de l'armée allemande et la dissolution des unités militaires, il rentra chez lui en novembre 1918. À la gare de Cologne, il fut malmené par une bande de séparatistes et communistes qui avaient reconnu sa qualité d’officier à son uniforme.

Ils lui arrachèrent ses épaulettes, l’insultèrent et le dévalisèrent. Il vécut cet incident comme une profonde humiliation, car en tant que soldat du front, il avait le sentiment d’avoir fait son devoir. À ceci s’ajouta la perte de l’Alsace ce dont il souffrit sévèrement, en sa qualité d’Alsacien allemand. Peu de temps après vint une petite consolation : l'administration française du territoire alsacien lui proposa un poste de fonctionnaire ministériel à Strasbourg. Comme il aimait l’Alsace de tout cœur, il aurait volontiers accepté cette offre, si sa femme Elisabeth - qui voulait rester en Allemagne - n'y avait pas mis son véto. Les douleurs néphrétiques qui avaient débuté lors des combats au front s’aggravèrent, et son médecin traitant Dr. Rhode ainsi qu'oncle Max, qui était devenu entre-temps médecin-chef à l'hôpital de Bielefeld, lui conseillèrent de partir en cure de repos. À la différence des cures actuelles, les cures de l’époque n’étaient pas des traitements supervisés par des médecins. Ainsi, cette cure eut lieu dans un monastère, où cet homme très vif d’esprit fut simplement isolé dans une cellule. Guidé par un pressentiment, il décida à court terme de partir en Alsace avec sa fille Maria. Ce voyage dût faire l’objet d’une autorisation car il partait en compagnie de sa fille Maria, pour s’installer chez sa sœur Célestine. Malgré les soins médicaux de son cousin Fernand SCHAEFFER – médecin à Strasbourg, il mourut peu de temps après, au mois de mai 1926. Il fut enterré dans la tombe familiale des SCHAEFFER à Reichstett. Pendant les dernières années de sa vie, il avait assisté à l’idylle de sa fille Hilde avec Leo Fürstenau, médecin interne assistant de l'oncle Max SCHNÜTGEN, et avait même organisé leurs fiançailles. Le mariage eut lieu après son décès.

Le jeune couple partit à Wiesbaden, où Leo Fürstenau fonda plus tard le laboratoire de radiographie, dans la rue « Mainzer Strasse ». Ce laboratoire survécut à la guerre et acquit une renommée bien au-delà des limites de Wiesbaden en tant qu’institut de diagnostique et de radiologie. Ils n’eurent qu’un enfant : leur fille Zita, qui après un an de mariage, revint vivre dans la « Mainzer Strasse », pour continuer de gérer et habiter la Maison Westminster dans laquelle entre-temps plusieurs cabinets médicaux avaient élu domicile. Hilde Fürstenau mourut en 1974, 8 ans après son mari.

Comme nous l’avons mentionné, la fille aînée, Maria, épousa Franz HAMACHER. La jeune famille s’installa tout d'abord à Cologne, puis revint habiter à Bergisch-Gladbach, Am Mühlenberg 9, après la naissance de leur première fille Gisela. C’est là que naquirent les deux autres enfants, Franz Alfons et Ingrid. Ils y passèrent toute leur enfance. L'inflation et la perte de leur fortune qui s’en suivit forcèrent la famille à mener une vie modeste. Dans la maison « am Mühlenberg », la famille s’organisa de telle sorte que le rez-de-chaussée était habité par « Madame la Directrice » (Oka) et les deux étages supérieurs par la famille HAMACHER. Oka tenait les rênes à l’ancienne et organisait des petites réunions de groupes de femmes pour prendre le café, conformément aux règles de cette classe sociale. À cette époque il y avait si peu de circulation dans la rue secondaire Mühlenberg que les enfants pouvaient - sans aucun danger - faire du

patin à roulettes ou jouer à la balle au prisonnier en tendant une ficelle entre les buissons d’aubépines à fleurs rouges.

Elisabeth SCHAEFFER, née SCHNÜTGEN, mourut en 1955 à l'hôpital Maria-Hilf. Et en décembre de la même année, le dernier SCHNÜTGEN mourut également : Paul SCHNÜTGEN (attaché d'administration).

La maison am Mühlenberg était pour ainsi dire la dépendance allemande des SCHAEFFER. Cette maison Am Mühlenberg 9 qu’Alfons SCHAEFFER avait acheté avant la première guerre mondiale, continua d’être la demeure de sa famille, et de la famille de sa fille aînée Maria. La maison n’eut pas à encourir de dégâts majeurs au cours des deux guerres et fut à de nombreuses reprises un lieu de refuge pour toute la famille dans les troubles de l’après-guerre. Après la mort d’Elisabeth SCHAEFFER et à l’initiative de Maria HAMACHER (nom de jeune fille SCHAEFFER), la maison fut rénovée et transformée en immeuble collectif.

En 1978, sa façade historique fut rénovée. C’est ainsi qu’une jolie propriété, rénovée dans le respect de l’ancien, retrouva son éclat. Étant donné que sa façade historique fut reconnue d’intérêt général, la maison fut classée monument historique à la fin de l’année 1978.

Alfons Josef Schaeffer

Étapes de sa vie :

11 juillet 1873 Né à Reichstett, Alsace (allemande depuis 2 ans !)

Jusqu’en 1884 Ecole élémentaire à Reichstett,

1893 Baccalauréat au lycée de Strasbourg,

1894 Engagé volontaire pendant un an à la 5ème Compagnie du régiment d'infanterie N° 312

Jusqu'en 1898 Etudes à l'université de Strasbourg,

- philologie classique et philosophie -

6ème semestre : Assistant à l’institut de philologie,

8ème semestre : Thèse de doctorat,

9ème semestre : Examen d’habilité au professorat,

1894/1895 Service militaire, sergent puis adjudant,

Mai 1898 Année probatoire en tant que professeur auxiliaire à Altkirch,

Mai 1899 Professeur auxiliaire à Altkirch,

Automne 1899 Professeur au lycée impérial de Metz et adjoint à l'internat du même lycée,

Sept. 1901 Professeur de lycée titularisé au lycée de Viersen,

1902 Fiançailles avec Elisabeth A. E. Schnütgen à Viersen

1903 Mariage à Viersen

1904 Naissance de sa fille Maria Michaele (Maja, Grand-mère Maja),

1.4.1906 Nomination comme Directeur du lycée ('Progymnasium') de Bergisch-Gladbach,

1907 Naissance de sa fille Hilde, à Bergisch-Gladbach,

1914 Service militaire en tant qu’aspirant, puis capitaine,

10ème Régiment d’infanterie de la Rhénanie N° 161

1918 Retour à Bergisch-Gladbach en tant que directeur de lycée,

1926 Décédé à Reichstett, Alsace (redevenue française depuis 1918).